CB vise l'alliance entre sécurité, fluidité et conformité
Accompagner et sécuriser le développement du e-commerce. Tels sont les objectifs du service FAST’R by CB, lancé en 2018.
La Directive européenne sur les Services de Paiement (DSP2), en vigueur depuis janvier 2018, instaure de nouvelles règles qui entreront en application à partir du 14 septembre 2019. Parmi ces nouvelles règles : l’authentification forte, qui consiste à vérifier via différentes méthodes que le client est bien détenteur de la carte de paiement présentée.
Pour accompagner les banques et les commerçants, CB a développé un nouveau service pour mieux sécuriser les paiements en ligne : FAST’R by CB.
FAST’R by CB a été conçu pour allier sécurité, conformité et fluidité de parcours d’achat.
Dotée d’un outil de scoring, la solution calcule en temps réel un score pour chaque achat réalisé sur Internet avec une carte de paiement CB.
Ce score informe l’ensemble des acteurs du niveau de risque de la transaction (banque, prestataire et marchand). Au moindre doute sur l’identité du client, une authentification forte est déclenchée par l’émetteur.
Ce service permettra de faire baisser la fraude en conformité avec les objectifs de la DSP2 et de préserver la fluidité des parcours d’achat.
Tous les acteurs banques, commerçants et e-commerçants et prestataires techniques se raccordent progressivement à cette nouvelle plateforme. Selon Loÿs Moulin, Directeur du développement, « CB souhaitait proposer une plateforme entièrement dédiée à l’écosystème français, dont les traitements de données soient réalisés en France aux seules fins de lutte contre la fraude, en totale conformité avec le RGPD ». Un gage de confiance supplémentaire donc pour les acteurs de l’écosystème face aux risques éventuels de fuite des données de paiement.
Depuis le début d’année, des tests ont été effectués auprès d’une quarantaine de commerçants de la Société Générale et de la BNPP et du prestataire technique Wordline. Les clients du Crédit Mutuel Arkéa achetant auprès de ce panel de commerçants ont ainsi pu bénéficier en toute transparence de ce nouveau service.
« Avec l’été, les chantiers se sont intensifiés pour le raccordement des autres partenaires et nous travaillons avec les plus grands e-commerçants du paysage français pour les accompagner dans la mise en place de cette nouvelle réglementation » indique Loÿs Moulin, qui prévoit une montée en charge importante des volumes au début de l’année 2020. L’intéressé rappelle que la solution FAST’R by CB a été conçue nativement dans le respect de la RGPD.
Interrogé sur les efforts d’information et de pédagogie accompagnant les acteurs de la banque et du commerce pour la mise en oeuvre de la DSP2, l’intéressé indique que « CB a souhaité impliquer dès 2017 le Commerce dans les travaux préparatoires initiés avec les banques. Il y a de très nombreux cas d’usage à couvrir et des dizaines d’ateliers collectifs réunissant banques, commerçants et CB ont été réalisés depuis 2017 pour spécifier comment implémenter ces exigences dans les différents cas de figure. De quoi confirmer la complexité du travail à réaliser », poursuit Loÿs Moulin.
Rappelons que notre priorité est d’offrir aux clients français porteurs d’une carte CB (70 Millions) et aux e-commerçants (180 000) un service innovant et performant permettant à chacun de faire ses achats en ligne en toute sécurité.
Prochaines étapes
CB poursuit la communication à destination des commerçants afin d’assurer « un bon niveau d’information et de préparation ». À cet effet, un guide d’implémentation a été publié pour aider les commerçants et les prestataires techniques dans leur implémentation. « Dès septembre, nous mettons en place un comité de pilotage de la migration avec le Conseil Consultatif Commerce ». La DSP2 et les RTS ne concernent pas exclusivement la France : tous les pays européens doivent mettre en oeuvre un plan de migration et gérer un niveau de complexité similaire. CB n’exclut pas un partage d’expérience avec d’autres pays européens, en dépit de l’hétérogénéité des usages locaux, en sachant que des échanges ont été déjà été réalisés avec les homologues de CB au sein de l’UE. Pour autant la priorité actuelle est : « de déployer ce nouveau service au sein de l’écosystème français ».