CB partenaire du Grand Prix des Favor’i Fevad.
3 questions à Philippe Laulanie, Directeur Général de CB
Le Grand Prix des Favor’i Fevad réunit chaque année la communauté des acteurs du e-commerce les plus dynamiques. Sont mis à l’honneur les sites les plus performants, les meilleures pratiques et les stratégies les plus innovantes. Bref, tout ce qui est à la pointe du e-commerce aujourd’hui !
CB était de nouveau partenaire du Grand Prix Favor’i Fevad dont la cérémonie a eu lieu le 10 février dernier en direct sur BFM Business.
Philippe Laulanie est le Directeur Général de CB, et membre du jury de la 15ème édition du Grand Prix Les Favor’i. Au travers de cette entrevue, Philippe nous fait part de l’importance de l’e-commerce pour CB et de sa vision pour l’évolution du e-commerce vers toujours plus d’omnicanalité mais aussi plus d’humain.
Pourquoi êtes-vous partenaire de la Fevad et de l’événement des Favor’i ?
Le commerce en général et le e-commerce en particulier sont depuis toujours des partenaires de prédilection de CB. Ils sont intégrés et participent via leurs fédérations professionnelles à nos instances de travail et de prospective chez CB. Nous sommes fiers que le paiement par carte et maintenant par mobile contribue à son niveau à l’essor du e-commerce par sa facilité d’usage mais aussi de sécurisation des transactions.
Concernant notre relation avec la Fevad, elle est aussi historique. CB a accompagné depuis sa création le développement de la vente à distance et du commerce électronique. La carte CB est devenue très rapidement le moyen de paiement préféré en France pour les paiements en ligne.
Aujourd’hui, le commerce est de plus en plus omnicanal : notre conviction historique est que physique et digital sont complémentaires et doivent naturellement s’interfacer pour que le commerce devienne phygital.
La COVID a d’ailleurs accéléré cette tendance : un grand nombre de nos concitoyens ont, pour la première fois, acheté sur internet pendant la crise sanitaire. De nombreux commerçants de proximité se sont convertis au «Click & Collect», terme qui a fait son entrée dans le dictionnaire cette année, pour limiter les impacts des fermetures pendant les périodes de confinement ou de couvre-feu. Je suis persuadé que cette relation entre le commerce physique et à distance va continuer à s’intensifier.
Le partenariat avec le Grand Prix des Favor’i était pour CB une évidence : valoriser les sites e-commerce les plus prometteurs, les plus innovants, les plus inclusifs et socialement responsables est cohérent avec l’ADN de CB, incubateur d’innovation et d’inclusion sociale et territoriale depuis sa création en 1984. CB est une entreprise citoyenne. Contribuer à rendre le paiement et le commerce plus responsables s’inscrit dans notre feuille de route et c’est pourquoi, nous sommes très attachés à participer à mettre à l’honneur au travers de cet évènement, les démarches éco-responsables développées par les sites e-commerce français.
Quelle est l’importance de l’e-commerce dans le total des transactions CB ? Pensez-vous que ces transactions continueront d’augmenter ? Si oui, pourquoi ?
La carte CB s’est imposée très rapidement comme le moyen de paiement le plus utilisé pour les achats en ligne en France à la fois pour sa praticité et sa sécurité. En 2010, les transactions CB en e-commerce représentaient environ 2,5% du total des transactions CB. En 2021, elles pèsent plus de 15% sur un total d’environ 13 milliards d’opérations. En chiffres-clés, le e-commerce 2021 c’est en nombre, plus de 2 milliards de transactions CB et en montant, plus de 100 milliards d’€. La croissance des paiements CB en ligne a accompagné très naturellement la croissance du e-commerce dans le commerce de détail français. Cette croissance des paiements CB va sans nul doute se poursuivre au rythme du développement du e-commerce mais il sera de plus en plus difficile de faire la distinction entre paiement en ligne et paiement en magasin. Un paiement associé à un click and collect peut être un paiement en ligne si le paiement est réalisé à la commande ou un paiement «physique» si le paiement est réalisé au retrait du bien. Un paiement via un wallet en magasin peut être un paiement digital bien que l’achat soit réalisé dans un commerce. Avec le développement du phygital, les frontières vont s’estomper entre paiement/achat e-commerce et paiement/achat dans le monde physique. Au centre de ces nouveaux parcours-clients devront demeurer la confiance, la sécurité des transactions et l’intégrité des données. CB avec la Fevad sont au cœur de cet enjeu à travers notamment la mise en œuvre des nouvelles règles d’authentification forte de la DSP2 et la solution FAST’R by CB.
Comment voyez-vous l’e-commerce évoluer dans les mois à venir ?
En continuant à s’appuyer sur la sécurité, la confiance et sa croissance, le futur du e-commerce est assuré.
L’omnicanalité est devenue un must have pour le commerce quelle que soit la taille. Aujourd’hui les marques et les enseignes se déploient au-delà du web sur tous les médias et notamment les réseaux sociaux. Des nouveaux modes de consommation vont se développer avec notamment l’intégration, dans les parcours clients, de nouveaux équipements comme les objets connectés par exemple.
Mais au-delà de ces évolutions et innovations technologiques, un des grands enjeux de demain sera d’intégrer plus d’humain dans ces nouveaux modèles et parcours phygitaux.